Parentalité positive. Bienveillance. Il n’est pas toujours simple de savoir par où commencer lorsque l’on veut se lancer dans ces méthodes d’éducation. C’était mon cas à la naissance de ma fille. Bien sûr, tout le monde pratique plus ou moins ce type de parentalité, mais quelques astuces ne font jamais de mal et celles-ci m’ont été très utiles au fil du temps pour m’y retrouver et surtout me lancer sans faire marche arrière.
Autant vous l’avouer tout de suite, il faut souvent un peu de temps pour perdre certaines « mauvaises habitudes » et pour instaurer une nouvelle dynamique avec son enfant, mais aussi le reste de la famille. Car c’est bien joli de se lancer dans une éducation plus bienveillante, mais encore faut-il que le papa / la maman suive la marche aussi.
Mes 5 astuces pour une parentalité (plus) bienveillante au quotidien
- Parler de façon positive (oui, oui même pour dire que quelque chose ne doit pas être fait. Au lieu de dire à votre enfant « Ne grimpe pas sur le canapé », optez pour « Le canapé, c’est fait pour être assis ». Ou au lieu de dire « Ne jette pas tes jouets par terre », optez pour « Les jouets restent par terre »…
- Tout expliquer encore et encore. Lorsque l’on devient parent, le « non » est un mot que l’on répète plusieurs fois par jour (presque sans se lasser). Pourtant, il ne suffit pas. Il faut expliquer la raison de notre refus à l’enfant afin qu’il comprenne le pourquoi. Car bien souvent, tout ce que fait l’enfant de moins de 3 ans a pour but de tester l’effet produit. Votre enfant tape sur la télévision avec sa voiture en bois ? Au lieu de crier un « Non » bien ferme, on préfère une réelle explication : « Jules, ta petite voiture est faite pour rouler par terre. Là tu abîmes la télévision. Je comprends que ce soit amusant, mais essaye plutôt de faire rouler ta voiture sur la table / ton circuit… ». On explique, puis on détourne doucement l’attention vers autre chose.
- Encourager l’enfant. Dès que votre enfant fait quelque chose de bien, il faut marquer le coup et l’encourager en ne se contentant pas d’un « C’est bien » ou « Merci », mais en précisant ce que l’on a apprécié. Par exemple : « Merci d’avoir rangé tes jouets avant de manger » ou « Je suis contente que tu partages ta poupée avec Julie ».
- Des câlins et des bisous à gogo. On ne le dira jamais assez, les câlins et les contacts physiques sont très importants pour les enfants. Ils permettent de booster les hormones du bien-être, mais aussi d’aider l’enfant à grandir et à s’épanouir. Ces câlins sont tout particulièrement important en cas de « crise émotionnelle » de l’enfant que ce soit parce qu’il est en colère, ou parce qu’il a mal…
- Montrer l’exemple. Ca tombe un peu sous le sens, mais les enfants sont comme des éponges qui vont imiter nos comportements (ma fille sait changer les CD de la chaîne alors qu’elle n’a pas deux ans, juste en nous voyant faire) et nos habitudes. Se montrer bienveillant, à l’écoute et disponible permettra donc à l’enfant de ne pas se replier sur lui et d’apprendre à son tour à se comporter avec bienveillance.





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